La Peinture religieuse en France
La Peinture religieuse en France. M. Hippolyte Flandrinjournal Revue des Deux Mondes La Peinture religieuse en France. M. Hippolyte Flandrin Henri Delaborde 1859 Paris C 2e priode, tome 24 La Peinture religieuse en France. M. Hippolyte Flandrin est celui qui a le mieux tenu ses promesses, le plus exactement marqu sa place et dfini sa foi. Artiste fcond et patient tout ensembpatagonia south america factsle, facilement inspir et difficile envers lui mme, il doit la rputation dont il jouit la constance de ses efforts, des tudes opinitrement poursuivies, autant qu aux privilges de sa propre organisation. Continuateur bien des gards de son matre sans pour cela s en tre fait l imitateur servile, il a su concilier la fidlit scrupuleuse aux enseignemens reus avpatagonia 1 4 zip better sweaterec le respect du sentiment personnel. M. Flandrin, malgr ses longs succs et l importance acquise aujourd hui ses travaux et son nom, est rest, si l on veut, l lve de M. Ingres, en ce sens qu il accuse son origine plus ouvertement qu aucun de ses anciens condisciples mais sous ces dehors d abngation on a peu de peine dmler les caractres d un temprament moral particulier. C est ainsi que, dans l ordre de la conformit physique, les habitudes intimes et l expression de la physionomie diversifient entre les membres d une mme famille certains traits identiques au premier aspect.
Nous ne prtendons ni exagrer l indpendance de M. Flandrin, ni confondre dans une gale admiration les uvres qu il a produites et celles qu a signes son matre. Il faudrait fermer les yeux l vidence pour mconnatre la permanence de l empire exerc sur le talent de M. Flandrin par les exemples de M. Ingres mais il y aurait autant d injustice circonscrire la porte de ce talent dans les limites d une habilet seulement transmise et d une science d emprunt. Tout en laissant voir clairement ce qu il doit aux leons de Rubens, Van Dyck nous donne aussi la mesure de ses rares aptitudes, ou, pour choisir des termes de comparaison en meilleur lieu encore, Jules Romain et Bernardino Luini se montrent crateurs leur tour lors mme qu ils continuent le plus fidlement en apparence la doctrinpatagonia discount shoes2e de Raphal ou celle de Lonard. M. Flandrin fait preuve d une docilit analogue, de ces mmes habitudes disciplines qui n tent rien la sincrit des intentions. Comme Luini par exemple, il choisit entre les souvenirs de la manire rvre ceux qui s approprient le mieux ses inclinations plutt tendres que fires, et les formes de style qui expriment surtout la grce et la srnit.
Les travaux de M. Hippolyte Flandrin s isolent d ailleurs des uvres de M. Ingres, et en gnral des uvres contemporaines, par la signification morale, par l ordre de sentimens dans lequel ils ont t conus. Ces travaux ont un caractre profondment pieux ils satisfont exactement aux conditions actuelles de la peinture sacre. Sanspatagonia discount shoes3 complicit avec les fantaisies de l art moderne comme sans parti pris plus rtrograde que de raison, sans ostentation archaque, ils perptuent la tradition ancienne en l interprtant dans le sens des progrs accomplis et des exigences de notre temps. C est l le propre dpatagonia better sweater men's mediumu talent de M. Flandrin quand ce talent s applique la reprsentation des sujets religieux c est cette aptitude revtir de formes consacres des inspirations neuves qui constitue l originalit vritable d un peintre partout ailleurs trs habile, mais d une habilet quelquefois un peu trop voulue, pourrait on dire. On sait avec quelle supriorit M. Flandrin traite le portrait et quelle longue srie de beaux ouvrages il a produite depuis son propre portrait et celui de Mme Oudin, exposs l un et l autre en 1840, jusqu aux toiles que l on admirait au salon dernier, jusqu au portrait de M. le comte Duchtel, uvre plus rcente encore. Certes il n y a que justice louer l extrme puret de style, la fine intelligence de la vrit qui distinguent les portraits dus au pinceau de M. Flandrin mais ici ce style si sobre est il toujours exempt d une secrte aridit Cette vrit, si patiemment tudie et rendue, n affecte t elle pas dans de certains cas une simplicit d expression un peu morne, une sorte de placidit pittoresque qui avoisine la langueur N et il peint que ses portraits, M. Mandrin serait encpatagonia clothing onlineore un artiste trs minent, le plus minent mme, dans ce genre spcial des peintres contemporains, aprs M. Ingres toutefois le rang qu il conviendrait de lui assigner, il le mriterait surtout titre de talent bien inform, d observateur savant des rgles et de la mthode. Dans le domaine de la peinture religieuse au contraire, ce talent, qui tout l heure procdait presque exclusivement de la science et du got, emprunte en grande partie sa force l motion de la pense. Sans rien perdre en correction, sans se dpartir de ses coutumes discrtes, il acquiert, mme au point de vue de l excution, une aisance et une franchise imprvues il traduit sincrement ce qu il a sincrement senti. On devine en un mot devant ces peintures la gloire de Dieu et de la foi catholique qdiscount patagonia bootsue celui qui les a faites ne s est ni impos un rle, ni prescrit une tche purement pittoresque mrite rare chez les peintres de notre cole qui ont entrepris de pareils travaux, non seulement depuis le commencement du sicle, mais mme patagonia discount shoes d autres poques et dans les diverses phases que l art a traverses.
Il faut le reconnatre en effet, et nous rappelions rcemment ce fait propos des tableaux d glise exposs au salon, de tous les genres de peinture qu a traits l cole franaise, la peinture religieuse est celui o elle soutiendrait le plus difficilement la comparaison avec les coles trangres. Des peintres d histoire comme Poussin, Lebrun et David, pour ne citer que ces trois noms, des paysagistes comme Claude le Lorrain et Gaspard Dughet, des peintres de portrait comme Philippe de Champagne, Rigaud, Tournires et vingt autres, sans compter nos vieux portraitistes anonymes, prdcesseurs ou contemporains de Dumonstier, enfin les nombreux peintres de genre qui depuis Watteau jusqu Granet ont fray ou parcouru une voie que plus d un encore suit avec honneur aujourd hui, de tels artistes peuvent tre bon droit salus du titre de matres. Au contraire, les plus remarquables entre ceux qui ont abord les sujets sacrs n ont que le rang et l importance d hommes de talent. Les uns, Jouvenet, Mignard ou Doyen par exemple, se sont montrs praticiens habiles en promenant sur les murs des glises ou sur la toile leur pinceau tantt robuste, tantt brillant. D autres, et le grand Poussin lui mme est un de ceux l, ont envisag avant tout dans les scnes bibliques le ct historique et humain. Interprt, il est vrai, avec une puissance de raison et une sagacit singulires, le fait est devenu sous leur main l objet et la fin du travail, au lieu d en tre seulement le principe et de ne se rvler aux yeux que pour inspirer l me le dsir et le pressentiment de l infini. On dirait que le gnie mme de l art franais, patagonia jackets where to buysi soigneur de la vraisemblance en toutes choses, si naturellement exact et mthodique, ne lui permet de s aventurer dans les sphres idales qu la condition d y transporter ses habitudes de prudence extrme et de spculation positive. Seul, Eustache Lesueur a laiss dans ses compositions religieuses une part principale l lment surnaturel, aux lans, l expression passionne de la foi mais, si glorieuse que soit l exception, le peintre de la Descente de Croix et de la Vision de saint Benot n en demeure pas moins, sous certains rapports, comme dpays dans notre cole, o les matres ont plutt coutume de persuader l esprit que de sduire l imagination ou d attendrir le cur.
Si l on remonte dans l histoire de l art national au del du XVIIe sicle, on surprendra difficilement chez les peintres du moyen ge et de la renaissance des aspirations plus mystiques, des intentions moins formellement dfinies. Sans parler de certains monumens antrieurs au rgne de saint Louis, les fresques de Saint Savin, prs Poitiers, par exemple, et quelques autres fragmens de peintures murales o l on dmlerait peut tre sous l imitation du style byzantin une sorte de tendance la vracit pittoresque, on peut citer comme des spcimens non quivoques de la manire franaise les travaux des peintres verriers et des miniaturistes partir du xiii0 sicle. N exagrons rien toutefois. Le XIIIe sicle, on le sait, fut pour l architecture et la sculpture en France un sicle bni, une poque toute de cration et de progrs. Dans ce grand mouvement de l art auquel nous devons, entre tant d autres chefs d uvre, les cathdrales de Reims, d Amiens, et les figures qui ornent les portails de la cathdrale de Chartres, le rle de la peinture est demeur moins clatant. Le temps, il est vrai, a effac sur les murs des difices les vastes compositions qu y avait traces le pinceau, et, pour deviner quelque chose de ce que pouvaient tre ces dcorations monumentales, il nous faut recourir des textes arides, aux indications succinctes ou incertaines que nous ont laisses de loin en loin les historiens. L mme nanmoins o les documens ont survcu, l o les termes de comparaison subsistent entre les uvres de la peinture et les uvres de l architecture et de la statuaire, celles ci gardent une supriorit qui atteste que les dveloppemens de la peinture au moyen ge ont t en France relativement peu rapides. Dieu ne plaise par consquent qu aux puissans artistes qui difiaient ou dont le ciseau enrichissait les glises du XIIIe sicle nous assimilions des talens tous gards plus modestes, les enlumineurs des psautiers et les imagiers des verrires Ce que nous voulons dire seulement, c est que, ds cette poque et dans cet ordre de travaux, les premiers symptmes se manifestent de ce got pour le naturel et pour l expression exacte qui caractrisera plus tard la manire franaise dans la reprsentation des sujets religieux comme ailleurs. Ici sans doute la forme est encore bien incorrecte, l intention pittoresque trop souvent mme incomplte ou errone cette incorrection toutefois n accuse rien de plus que l inexprience technique, cette insuffisance de l excution ne rsulte pas du mysticisme de lpatagonia outlet discounta pense. Que l on examine les vitraux qui dcorent les cathdrales de Chartres, du Mans, de Sens et de Bourges, ou l histoire lgendaire de Joseph reprsente sur une des fentres de la cathdrale de Rouen pourra t on constater l, aussi aisment que dans les uvres du mme genre produites de l autre ct du Rhin ou des Alpes, un invariable respect pour certaines formules hiratiques, une volont traditionnelle d employer le symbole comme moyen d expression principal N y reconnatra t on pas plpatagonia outlet store xxiutt le dsir d emprunter autant que possible la ralit des inspirations et des modles Nous ne voudrions pas trop insister sur une question qui intresse l archologie aussi directement au moins que l art proprement dit. Il nous sera permis cependant de faire remarquer dans les monumens que nous avons cits, et dans la plupart de ceux qui appartiennent la mme poque, cette coutume toute naturaliste d associer aux images des personnages sacrs les portraits des rois ou des seigneurs contemporains, et jusqu des scnes familires tires de la vie des artisans. Enfin, suivant meric David, les peintres franais n ont ils pas essay les premiers de figurer le Crateur sous une apparence humaine Tentative regrettable, il faut le dire, puisqu elle n aboutit qu rapetisser la toute puissance divine notre taille et l ide de l infini aux proportions d un fait, mais tentative conforme ce besoin, signal tout l heure, de revtir de vraisemblance mme ce qui est de soi ncessairement abstrait.
La peinture sur verre, traite en France au moyen ge avec une science du procd plus sre que dans les autres pays, n a donc, sous le rapport religieux, qu une signification un peu troite, ou, si l on veut, trop habituellement pittoresque. Mme observation, et peut tre mieux fonde encore, propos des miniatures, d ailleurs si dignes d tude, qui ornent les livres de chur et les missels. coup sr, on ne courra pas le risque de se mprendre en admirant tantt la fermet, tantt la dlicatesse de dessin et de coloris, qu attestent tant de prcieux morceaux, depuis le Psautier de saint Louis jusqu aux Heures d Anne de Bretagne inestimable srie de petits chefs d uvre o l on peut suivre pendant trois sicles les progrs accomplis par ces matres franais dont Dante lui mme avait, ds le dbut, proclam l excellence dans la pratique de Des compositions comme celles qui dcorent les manuscrits conservs dans nos collections publiques, des peintres comme Jean Fouquet, suffiraient pour honorer l art national durant la priode antrieure au mouvement de la renaissance, et pour prouver, contrairement l opinion reue, que notre cole tait depuis longtemps constitue lorsque les artistes italiens appels par Franois Ier vinrent s installer Fontainebleau. Toutefois, s il n y a que justice louer chez nos anciens miniapatagonia discount code southwestturistes un got sobre jusque dans la fantaisie, une singulire intelligence du vrai, il ne serait ni aussi opportun ni aussi juste d attribuer leurs talens une porte religieuse fort grande. Rien de plus agrable sans doute que ces ingnieux ouvrages, rien de mieux fait pour intresser le regard et l esprit suit il de l qu ils doivent nous toucher plus fond, et sans invoquer les grands exemples, sans mesurer la distance qui spare des trecentisti florentins et de leurs disciples les miniaturistes franais du moyen ge, ne peut on dire que ceux ci n ont su ou voulu donner aux sujets sacrs qu un charme de surface et des dehors strictement expressifs dans le sens de la ralit la fin du XVe sicle et au commencement du XVIe, des entreprises plus hardies viennent, sinon activer les progrs de l art religieux en France, au moins en largir le champ, et, dans une certaine mesure, en modifier les formes. Les murs des glises, sur lesquels on s tait content jusqu alors de tracer des ornemens, ou tout au plus d aligner quelques figures, se couvrent de peintures fresque ou de tableaux reprsentant des scnes compliques. Le nombre et l ordonnance des groupes, la varit des attitudes tmoignent, chez les auteurs des uvres nouvelles, d une vritable science de la composition. Dj mme le talent spcial des artistes franais pour la peinture de paysage s annonce dans plusieurs de ces productions, et les prcieux morceaux que possde la cathdrale d Amiens sont cet gard une promesse remarquable des perfectionnemens qui vont suivre. Puis, l exemple des autres pays de l Europe, la France voit se multiplier dans les glises, et jusque dans les palais, ces pieuses allgories sur la mort, ces dames macabres, dont quelques monumens nous permettent d apprcier les intentions religieuses et le style. Une de ces peintures, aujourd hui dtruite, mais que le pinceau d un copiste contemporain nous a transmise dans une suite de gouaches conserves la Bibliothque impriale, ornait, au temps de Louis XII, la cour du chteau de Blois une autre, non moins importante, se dveloppe sur les murs de l glise abbatiale de la Chaise Dieu en Auvergne, et peut tre propose comme un exemple des tendances et des doctrines de notre cole durant la priode qui clt le moyen ge. Ici, plus clairement encore que dans les travaux prcdens, l esprit d arrangement et l habilet raisonne prvalent sur l nergie du sentiment l expression se formule moins austre que jamais. Quelque avertissement sinistre que contiennepatagonia discount shoes1 au fond la scne, une sorte de grce recherche, de dlicate harmonie linaire, donne cette procession de victimes une signification bien diffrente de la moralit poignante qui ressort, au Campo Santo de Pise de la terrible fresque peinte par Orgagna. Dans la fresque franaise, les figures mmes qui reprsentent la mort ont quelque chose de rgulier, de paisible. Tantt adroitement drapes par le peintre pour combler les vides de la composition, tantt nues et discrtement dcharnes comme pour faire prepatagonia discount shoes0ssentir le squelette sans en dvoiler la hideux, elles semblent ne s emparer de leur proie qu afin de balancer des lignes et de former des groupes se dduisant logiquement les uns des autres. Le sujet, si l on veut, est bien rendu en ce sens qu aucune intention malsante, aucun pisode dplac ne contrarie ouvertement l impression qu il s agissait de produire mais cette impression aurait pu tre plus profonde, et la leon morale plus loquente, si, au lieu de s en tenir aux combinaisons ingnieuses, l artiste avait su prouver et traduire une forte motion personnelle. N accusons pas, au surplus, trop svrement les dfaillances du sentiment religieux dans les uvres appartenant l poque qui prcde immdiatement la phase dite de la renaissance. Encore quelques annes, et ce sentiment, qui n tait d abord qu insuffisant, s amoindrira jusqu l effacement complet. L imitation du style antique complique des exemples de l art italien pourra, dans le champ de l imagination pure, amener une rvolution heureuse et susciter de brillans talens. Plus d un chef d uvre natra sous la main des architectes et des sculpteurs, plus d un prcurseur annoncera la venue prochaine de Philibert Delorme et de Jean Goujon mais dans le domaine de la peinture, de la peinture religieuse du moins, les efforts pour s assimiler la manire italienne se rsoudront ds le principe en progrs tout extrieur, et bientt en faux semblant de puissance. De plus en plus infidle ses origines, ses traditions, son gnie, l cole franaise arrivera, vers la fin du XVIe sicle, ne plus attacher de prix qu des contrefaons striles, des formes fastueusement vides de pense.
Le Jugement dernier de Jean Cousin au muse du Louvre et les peintures de Martin Frminet dans la chapelle du palais de Fontainebleau marquent les deux termes de cette priode. Dans le tableau du matre snonais, l imitation encore rserve de la mthode italienne n est qu une sorte de vtement transparent sous lequel l art franais laisse assez aisment deviner sa physionomie et ses allures accoutumes. Bien qu un peu sacrifie parfois la recherche systmatique, la sincrit pittoresque ne fait pas dfaut, l indpendance de la pense et du style n est qu demi compromise. Si cette image du Jugement dernier ne russit pas pntrer l me du spectateur de la terreur pieuse que comportait un pareil sujet, par la majest de l ordonnance et la justesse des intentions partielles elle est digne de l cole franaise, digne du noble artiste qui manifeste ailleurs avec tant d clat son profond savoir et son got. Les peintures dcoratives de Frminet Fontainebleau pchent au contraire par une affectation avoue dans l expression gnrale aussi bien que dans les dtails. Ici la proccupation de la grandeur n aboutit qu l emphase, la science dgnre en pdantisme, la soumission aux exemples florentins en parti pris d imitation servile. Nul respect de la vraisemblance, nul souci mme des convenances imposes par le sujet. Les scnes et les personnages bibliques servent invariablement de prtexte des attitudes tourmentes, je ne sais quel talage de lignes imptueuses et d accidens anatomiques, si bien qu au sortir de cette manie du grandiose et de ces jactances, la molle facilit de Simon Vouet apparat presque comme un ddommagement et comme un bienfait.
On ne saurait cependant attribuer, tant s en faut, une grande force d expansion religieuse aux tableaux peints par Vouet, ni en gnral aux uvres produites par l cole franaise dans tout le cours du XVIIe sicle. Les matres mme les plus minens de l poque n ont sur ce point, on l a vu, qu une puissance assez limite. Sans doute chez Poussin le cur est aussi grand que l esprit mais ce cur, ouvert aux mditations profondes, est plus malaisment acce